
SAJ/SPJ Arlon
Le SAJ : qu'est-ce que c'est ?
Le SAJ est une autorité publique, intervenant uniquement dans le cadre protectionnel (cela signifie donc qu’ils n’interviennent ni dans le domaine civil, ni dans le domaine pénal), qui peut entendre vos difficultés, vous orienter vers un service dit "de première ligne" (c’est-à-dire les CPMS, CPAS…). Il s’agit donc d’un service qui, par ses conseils ou ses actions, propose une aide aux jeunes en difficulté ou en danger ainsi qu’à leurs familiers.
Un des objectifs du S.A.J. est de faire émerger, en collaboration avec le jeune et sa famille, une solution aux problématiques afin d’éviter l’intervention de la justice.
Il existe un S.A.J. par arrondissement (Namur, Liège, Charleroi, Mons, Tournai, Nivelles, Bruxelles, Marche-en-Famenne, Neufchâteau, Arlon, Huy, Dinant, Verviers). Vous pouvez prendre contact avec le service dont dépend votre lieu de résidence en leur téléphonant.
Il vous faut également savoir que des permanences sont organisées (il vous suffit de prendre contact avec eux pour en connaître les horaires). Par la suite, si vos difficultés le nécessitent, un rendez-vous sera convenu avec un délégué permanent.
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Le SPJ : qu'est-ce que c'est ?
S’il est constaté qu’un enfant, un jeune est en état de danger, si sa santé ou sa sécurité sont menacées, si lui, ses parents n’acceptent pas l’aide du SAJ ou négligent de mettre en œuvre les modalités du programme d’aide, le Tribunal de la Jeunesse peut être saisi et imposer une mesure d’aide contrainte.
Le Tribunal de la jeunesse peut:
- soit soumettre l’enfant, sa famille à un accompagnement éducatif;
- soit décider de retirer temporairement l’enfant hors de son milieu familial et le confier à une institution;
- soit permettre au jeune de 16 ans au moins de vivre seul en autonomie.
Après la décision du Tribunal de la Jeunesse, c’est le Service de la protection de la jeunesse, anciennement Service de Protection Judiciaire, (S.P.J.) via le Directeur de l’aide à la jeunesse, qui interviendra pour mettre en œuvre concrètement la mesure d’aide imposée.
Si toutes les parties sont à nouveau d’accord, il possible de passer de l’aide contrainte à l’aide acceptée après homologation de l’accord par le Tribunal de la jeunesse. Le Conseiller de l’aide à la jeunesse, saisi sur base de cette homologation, pourra à nouveau intervenir si nécessaire.
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